Choc Piéton

 

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Tous les ans, environ 8000 piétons et cyclistes sont tués et 300.000 blessés dans des accidents de la route en Europe.

Les accidents sont particulièrement fréquents en zone urbaine.

Même lorsque les voitures roulent à des vitesses relativement réduites, des blessures très graves peuvent être provoquées lors d'une collision avec un véhicule en mouvement, notamment lors d'un choc avec les structures frontales du véhicule.

Au-dessous d'une vitesse de 40 km/h environ, il est pourtant possible d'atténuer considérablement la gravité des blessures en modifiant les parties frontales des véhicules.

 

 

Essais de qualification au choc piéton

l'Europe à défini un cadre juridique de qualification des véhicules au choc piétion (Directive 2003/102/CE du 17 novembre 2003, Décision 2004/90/CE de la Commission, du 23 décembre 2003, actes liés et Documents d'Application Nationale des états membres).

En savoir plus : Mesures legislatives européennes et nationales

 

L'objectif est de définir une base commune de conception des "extrémités" avant des véhicules légers permettant de respecter des critères biomécaniques de tolérances au choc en considérant les quatre principaux segments corporels d'un piéton :

 

 

 

- Le bas de jambe (fémur + genou + tibia)

- Le haut de jambe (fémur-bassin)

- La tête enfant et

- La tête adulte.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quatre segments corporels normatifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Les zones d'impact normalisées sont définies par un ensemble de "Lignes de Références" tels que l'exemple suivant :

 

En savoir plus : Le détail des lignes de références est défini dans les prescriptions techniques européennes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Exemple de lignes de références normalisées - Vue de dessus de l'angle arrière du capot