Réalisez l'analyse des conditions insidieuses d'une centrale à béton de chantier.
Il s'agit d'une solution possible, il en existe d'autres.
Considérons une centrale à béton de chantier composée :
d'un silo à ciment,
d'une citerne à eau,
d'un tas de sable,
d'un tas de gravier,
de capteurs permettant de mesurer la quantité de matières prélevées dans le silo de ciment, dans la citerne d'eau et les tas de sable et de gravier,
d'une commande de mélange, permettant de saisir la quantité de matériaux à prélever,
d'un malaxeur.
Nous considérons que l'élément de l'environnement climatique pouvant influencer la réalisation d'un béton est la température.
La matrice priorisée de substances correspondant à ce système est la suivante :
Nous considérons que les flux sont réciproques, c'est-à-dire que ce n'est pas l'arrivée, par exemple, du ciment sur le sable qui a plus d'influence que l'arrivée du sable sur le ciment mais le contact du sable avec le ciment lorsqu'il y a des substances nocives pour le ciment dans la sable, des sels par exemple.
(1) : Le contact entre le ciment et le sable peut être dangereux lorsque le sable contient des produits nocifs pour le ciment, comme des sels.
(2) : L'excès d'eau peut être gênant pour la résistance à terme du béton.
3) La présence de produits nocifs pour le ciment sur le gravier peut diminuer la résistance mécanique du béton.
(4) La température peut avoir une influence néfaste sur la prise du ciment.
(5) Une température négative peut faire geler l'eau dans le béton et gêner la phase du prise du ciment.
Nous nous intéressons ici plus particulièrement à l'effet de l'excès d'eau pouvant diminuer à terme la résistance mécanique du béton ; ce que nous matérialisons par un « D » en gras sur fond rouge dans la matrice des substances.
Les scénarios d'événements pouvant conduire à un excès d'eau sont les suivants :