Les murs et planchers concentrent la plus grande quantité d'informations
MURS : Pour être cohérent avec la trame constructive, qui joue aussi le rôle de trame de positionnement, il faut décrire un mur en respectant quelques principes :
positionner l'axe du mur au milieu de la partie porteuse,
arrêter le haut du mur soit au contact du mur de l'étage suivant, soit sous le plancher haut, selon la technologie utilisée,
abaisser la hauteur des polyplaques et des couches du mur, d'abord pour obtenir un métré exact des quantités, ensuite pour laisser passer le plancher, afin que celui soit au contact de la partie porteuse du mur. Cette disposition permet en général aux logiciels de structure de reconnaître automatiquement qu'un plancher repose sur un mur. Le contact constitue le déclenchement de la relation de voisinage topologique.
On peut également réaliser la jonction MUR-PLANCHER en matérialisant un chaînage si la technologie l'exige. Mais alors interroger l'ingénieur de calcul de structure pour savoir comment son logiciel résoudra la transformation en AXES DE STRUCTURE[1] pour assurer la continuité du plancher sur la tête du mur.
Les logiciels de CAO permettent en général de renseigner les couches des murs d'une façon précise et de stocker cette information (style) dans un catalogue (de murs).
Par exemple, observer les nombreux onglets descriptifs de la boîte de dialogue de description d'un style de MUR de Façade, du logiciel Autocad Architecture[2] (ci-dessous)
Dans l'onglet « composants », apparaissent les différentes couches du mur, en coupe verticale, en 3D, et sous la forme de description numérique. De simples valeurs de distance et de retrait permettent de positionner l'axe de référence au milieu de la partie porteuse, et d'abaisser la hauteur des couches d'isolation et de revêtement intérieur.
Lors de la saisie du mur ainsi décrit sur la trame constructive, il suffira de choisir l'option "Justifier" > "Ligne de base" :
Bien évidemment, le mur supérieur sera aussi au contact du mur inférieur. Dans un rendu réaliste rapide, le trait de jonction entre les deux murs sera automatiquement effacée, ce qui fait plaisir aux architectes.
Il y a bien d'autres moyens de concilier une représentation graphique COMPOSANTS[3] à des fins de rendu, avec un modèle numérique IFC destiné à transmettre des informations techniques.
PLANCHERS ET TOITURES PLATES
Dans le style du plancher, ménager un retrait des rives égal à la demi épaisseur du mur porteur (saillie = - 10 cm ici), pour continuer d'utiliser les sommets de la trame constructive pour positionner le curseur de saisie du plancher et réaliser un contact parfait entre la rive du plancher et la couche porteuse du mur.
Dans tous les logiciels de CAO, il existe des outils de calage par défaut sur les axes des POUTRES et POTEAUX. Les objets de type ESCALIER, GARDE-CORPS, PORTIQUES ... ne posent pas de problèmes de calage ni de description.
MENUISERIES, attachées obligatoirement à un mur ou plancher.
Dans certains logiciels de CAO, il arrive que l'écriture d'un fichier IFC, puis sa relecture dans un autre logiciel déplace la position d'origine de certaines menuiseries, comme d'ailleurs de certains symboles en plan.
Cette erreur peut survenir si l'objet a subi de multiples déplacements et symétries successives lors de sa localisation. Pour y remédier, revenir dans le logiciel source, supprimer l'objet, le remettre en place de la façon la plus « directe » possible.
Si le problème subsiste, alors effectuer les contrôles décrits dans "Normaliser vos projets en cours".
Il pourrait y avoir une erreur dans une interface, qui n'utilise pas le même algorithme de déplacement et de transformations que le logiciel émetteur.