L'objectif de la simulation « temps réel » : plusieurs approche pour augmenter la rapidité des simulations
La simulation « temps réel », où les résultats sont transmis dans un laps de temps suffisamment court pour être imperceptible par l'utilisateur, ouvre la voie à une nouvelle façon de concevoir où le concepteur peut visualiser en direct l'impact de ses choix de conception sur son modèle. Une simulation au plus proche de la réalité et fondamentalement ouverte au travail collaboratif.
La rapidité d'une simulation numérique dépend, en sus de la qualité de mise en œuvre du modèle sous-jacent, de la rapidité d'exécution des calculs effectués par le matériel informatique. Ainsi, l'évolution des capacités de simulation numérique va elle de paire avec celle de la puissance de nos ordinateurs qui double environ tous les 18 mois (loi énoncée par Moore[1]). Le développement du calcul parallèle, des supercalculateurs et des grilles de calcul sont un moyen supplémentaire de repousser, dans une certaine mesure, les limites actuelles de la simulation numérique en mutualisant les puissances de calcul d'un réseau d'ordinateurs. Des moyens qui se démocratisent actuellement, mais qui restent onéreux et sont par conséquent inutilisés en AEC[2].
A ce titre, citons le projet open HPC[3] qui vise à structurer les outils logiciels libres et commerciaux dans le domaine de la simulation numérique en AEC[2]. Aujourd'hui, le secteur du BTP[4] reste le parent pauvre de la simulation numérique alors même que la simulation et le calcul haute performance sont un des enjeux stratégiques essentiels pour la compétitivité des entreprises.