Cette procédure s’applique à tout commerçant ou personne morale de droit privé qui se trouve en état de cessation de paiement c’est à dire « qui est dans l’impossibilité de faire face au passif exigible avec son actif disponible ».
Elle débute soit :
- à la demande du débiteur qui dépose son bilan,
- à la demande des créanciers, du ministère public ou du président du tribunal de commerce.
Le tribunal peut prononcer soit :
- un jugement d’ouverture de la procédure de redressement judiciaire,
- la liquidation judiciaire de l’entreprise,
Il désigne :
- un administrateur judiciaire, mandataire de justice chargé de faire le bilan économique et social de l’entreprise et de proposer des solutions de redressement,
- un représentant des créanciers, mandataire de justice,
- un représentant des salariés,
- un juge commissaire, magistrat qui veille au bon déroulement de la procédure.
La durée de la procédure peut aller de trois mois à un an et se termine soit par la continuation de l’activité de l’entreprise, soit par sa cession.
Plusieurs possibilités peuvent être envisagées :
- l’entreprise ne peut pas être redressée,
- changement de cadre juridique,
- intervention d’un partenaire externe,
- maintien des structures existantes.
Quelle que soit la solution retenue pour redresser l’entreprise, les étapes suivantes doivent être respectées :
- études des conditions économiques et des mesures à prendre,
- impact des mesures sur le plan social,
- état des équipements et des investissements,
- évaluation des besoins de financement.