... Puis la page 2 du schéma IfcProductExtension
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Dans le modèle IFC, le nom de la relation qui relie le nu de local[1] (page 4) à l'élément de construction (IfcBuildingElement[2]) (page2) n'est pas très explicite : s'agit-t-il d'une mise en coïncidence exacte des deux objets, ou bien seulement l'un s'appuie sur l'autre ?
La relation inverse nous renseigne plus : (INV)ProvidesBoundarie S(0 : ?)
Le terme « provides » (fournit) et les cardinalités semblent indiquer que les deux objets existent avec des dimensions géométriques qui ne se recouvrent pas.
Le nu de local peut exister seul sans le support matériel d'un mur ou d'un plafond (0), et le point d'interrogation implique qu'il puisse exister plusieurs murs sur un nu de Local.
Donc le modèle IFC a décidé :
Remarque :
Le modèle IFC n'oblige pas à un re-découpage homogène des parois pour une exacte coïncidence avec les nus de local.
La propriété d'homogénéité des parois est une option à l'initiative de l'utilisateur.
Cette propriété sera prise en compte « implicitement » par le modèle si la géométrie des parois et des nu de local[1] produite par un logiciel de CAO ou technique en tient compte.
On peut seulement regretter cette liberté qui posera des problèmes dans les échanges de données.
En 2011, les concepteurs des IFC s'interrogent sur des décisions à prendre concernant le statut du nu de local. Deux niveaux de variantes ont été décidés, en fonction des usages.
Ci-dessous le niveau 2 du SpaceBoundary qui sans le dire, permet une représentation homogène des parois par redécoupage d'une face (assimilable au SpaceBoundary de niveau 1 qui n'admet pas de redécoupage)
Page 2 du schéma IfcProductExtension
Le lecteur remarquera qu'un élément de construction[3] est en relation avec un nu de local[1].
Un nu de local[1] est en relation avec un local[4].
Par ailleurs, dans la page 2, un élément de construction[3] est en relation avec les équipements d'ouverture qu'il contient.
Un élément de construction[3] est une sorte d'élément du bâtiment[5] qui est en relation avec potentiellement tous les objets que l'on désire, à travers l'objet relation IfcRelationship[6] situé dans le schéma racine IfcKernel[7].
Remarquer que l'objet « élement[8] » reçoit des descriptions en provenance de la page 6, qui décrit justement des relations dites « de calage » et de « coïncidence géométrique » (ce qui permet de décrire la topologie des axes filaires : "La représentation géométrique du bâtiment n'est pas toujours topologique").
Par recherche transitive, on peut formuler dans la base de données d'échange IFC toute requête sur le voisinage d'un objet. L'examen d'un des 24 schémas du modèle en apporte déjà ici un début de preuve.