Introduction à la problématique des risques en Génie Civil.
CoursOutils transverses

Le risque zéro n'existe pas

Dans les sociétés occidentales, la population éprouve généralement un sentiment de sécurité envers les ouvrages dans lesquels elle vit et travaille. Ce sentiment résulte du fait qu'une grande part des risques susceptibles d'affecter les ouvrages ont été correctement anticipés et traités par les ingénieurs. Les règles employées pour la conception et la construction assurent le plus souvent une sécurité effective. Les risques ne sont alors perçus que lorsque surviennent des accidents ou des défaillances spectaculaires.

Certaines catastrophes ont eu un large retentissement (la rupture du Pont de Tacoma, l'effondrement des tours jumelles du World Trade Center, l'écroulement de la tribune du stade Furiani à Bastia). Plus récemment, l'effondrement du Terminal E de Roissy ou la défaillance brutale du pont autoroutier de Minneapolis sur le Mississipi nous ont rappelé que les ingénieurs ne sont pas infaillibles et que ces phénomènes spectaculaires peuvent affecter aussi bien des ouvrages anciens que des ouvrages neufs.

Ces événements sont très différents, par leur nature aussi bien que par leurs causes ou leurs conséquences. Des défaillances moins exceptionnelles ou des accidents, plus ou moins graves, se produisent régulièrement, et suscitent souvent un écho bien moindre. L'échantillon de 10 nouvelles rassemblées ci-dessous couvre, à titre d'illustration, l'année 2007, sans viser à l'exhaustivité.

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