Notion de risque et impacts sur l'environnement

Les mesures de prévention

La prévention la plus efficace est la prévention primaire avec la mise en place de procédés, l'emploi de matériels ou de machines supprimant ou limitant au maximum les impacts, par de très faibles rejets atmosphériques, par de bas niveaux sonores...

La prévention collective implique l'utilisation de systèmes isolés et automatisés et de dispositifs mécaniques comme l'extraction de poussières qui permettent de réduire l'exposition des travailleurs.

Par ailleurs, le port d'équipement de protection individuel (combinaison de travail, gants, casque, chaussures et lunettes de protection, masques...) est obligatoire pour réduire le risque d'exposition non totalement éliminé par les mesures de protection collectives, de même que la présence d'installations et de matériel de premier secours.

MéthodeDes conditions de circulation adéquates

Des règles de circulation adéquates sont indispensables pour diminuer les risques liés à la circulation des engins : il faut prendre une série de mesures préventives, ayant trait à la prévention organisationnelle (plan de circulation, règles et procédures...), technique (aménagement des voies, entretien des engins, signalétique...).

MéthodeErgonomie des engins

L'ergonomie des engins passe par :

  • la sécurisation de l'accès et de la cabine : marchepied antidérapant et échelle d'accès complétée par des poignées ou des mains courantes,

  • une cabine insonorisée et climatisée,

  • un poste de conduite ergonomique avec siège adapté,

  • l'entretien régulier de l'engin : les engins doivent faire l'objet de vérifications annuelles consignées sur le registre de sécurité. La présence et le bon fonctionnement des équipements de sécurité des véhicules et engins est indispensable : éclairage, avertisseur sonore et/ou lumineux de recul, freins, pneumatiques, direction, moyens de calage, rétroviseurs.

Engins de carrièreInformationsInformations[1]

MéthodeDispositifs de protection et de sécurité des convoyeurs à bande

Il s'agit d'établir une distance de sécurité qui vise à empêcher un travailleur de toucher les éléments du convoyeur qui représentent un danger, en installant des protecteurs fixes de maintien à distance, d'angle rentrant, enveloppant les rouleaux ou les poulies et courroies, munis d'inter-verrouillage...

Convoyeur avec capot et grille de protectionInformationsInformations[2]

MéthodeDispositifs de sécurité et anti-bruit des machines

Toute machine doit porter les avertissements, signalisations et dispositifs d'alerte indispensables pour assurer la sécurité des travailleurs afin de supprimer ou réduire au minimum les risques de coupure, d'entraînement, d'écrasement, de cisaillement causés par les éléments exerçant une action directe sur la matière.

Cette identification doit être réalisées par des icônes et couleurs normalisées. Les éléments de travail doivent être disposés, protégés, commandés ou équipés de façon telle que les opérateurs ne puissent atteindre la zone dangereuse.

Les machines et équipements doivent être conçues et fabriquées de façon à ce que les émissions sonores soient réduites au niveau le plus bas possible en application d'une directive européenne 2003/10/CE du 6 février 2003 concernant les prescriptions minimales de sécurité et de santé relatives à l'exposition des travailleurs aux risques dus aux agents physiques liés au bruit.

Des bardages à l'aide d'isolants acoustiques peuvent confiner l'appareil bruyant (concasseurs notamment).

Un concasseurInformationsInformations[3]

MéthodeLa maîtrise de l'empoussièrement

L'empoussièrement peut être maîtrisé par :

  • le confinement des appareils, le capotage et le bâchage des appareils enferme le lieu d'émission de la poussière et évite qu'elle se disperse dans l'air ambiant : toile sur les cribles, bâchage des convoyeurs et des camions,

  • la ventilation générale et l'aspiration à la source des poussières.

Il est indispensable de limiter dans les bâtiments et autour des machines la quantité de poussières, sans aucune recirculation de l'air pollué, c'est à dire avec évacuation hors du milieu de travail. Pour ce faire, un système de ventilation générale d'une part et locale d'autre part à l'aide de captation à la source doit impérativement être mis en œuvre.

  • La ventilation générale repose sur une extraction et soufflage de l'air avec un système de collecte par des ventilateurs, avant son rejet à l'atmosphère après épuration dans des filtres : l'air est transporté dans le local par un ventilateur de soufflage et extrait du local par un ventilateur d'évacuation. L'extraction de l'air se fait grâce à un système de collecte par ces ventilateurs, des gaines de diffusion, et un réseau de conduits qui captent et concentrent les poussières et vapeurs jusqu'aux filtres et aux épurateurs qui permettent de nettoyer l'air, puis de l'évacuer à l'extérieur.

  • La ventilation locale repose sur des systèmes de captage des poussières au plus près de leur point d'émission, avant leur dispersion dans le local : hottes ou buses d'aspiration au-dessus des appareils, coffrage par une enceinte enveloppant au maximum la source émettrice, foreuse équipée d'un système de dépoussiérage avec récupération...

  1. Mines Douai Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification

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