Introduction
Ces méthodes d'exploitation « sans explosifs »
et « sans intervention humaine »
dans les chantiers d'extraction du minerai, restent des méthodes à coût élevé et sont réservées aux gisements à forte teneur comme les mines uranifères canadiennes pour éviter l'exposition des mineurs aux rayonnements ionisants :
La congélation
Dans les terrains aquifères, elle permet de stabiliser provisoirement les sols en congelant l'eau interstitielle (meilleure résistance mécanique du terrain) et d'éviter les infiltrations d'eau dans la zone du chantier.
Le
« raise boring »
Que l'on peut traduire par forage ascendant, permet de réaliser dans un temps limité des puits verticaux ou inclinés entre deux niveaux de galeries existantes (ou entre le jour et une galerie existante).
Ces puits sont souvent utilisés comme ouvrage d'aérage primaire dans les mines. Cette technique peut être adaptée pour exploiter un gisement, en réalésant des puits adjacents.
Le
« borehole mining »
,Exploitation directement depuis le jour en combinant forage et jets d'eau très haute pression, et permettant de creuser des cavités dans le minerai.
Le
« jet boring »
(forage à érosion) à Cigar Lake (Bassin d'Athabasca au Canada)Après congélation du massif, un forage ascendant est réalisé jusqu'au minerai depuis une galerie de base creusée dans le stérile, sous la zone minéralisée. L'outil est ensuite remplacé par un jet d'eau à haute pression pour creuser une cavité dans le corps minéralisé. Après bétonnage de celle-ci, une cavité adjacente est réalisée. La boue de minerai obtenue est récupérée à la base et après dilution, renvoyée au jour par pompage via un réseau de tuyaux. .
A voir sur le net : une animation réalisée par Cameco illustrant le Jet Boring à Cigar Lake.