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Leçons retirées - conséquences (CIGB, 74)

Jusqu'à cette époque, l'équilibre statique des barrages poids était calculé en faisant intervenir uniquement le poids et la pression de l'eau sur le parement amont. Le coefficient de sécurité de l'ouvrage était déterminé par référence au taux de compression de la maçonnerie, et par la résistance au glissement sur la fondation. Pendant longtemps, le taux de la contrainte maximale fut maintenu à un chiffre de l'ordre de 6 bars, ce qui donnait des profils épais. Lorsque les progrès réalisés dans la fabrication des liants hydrauliques permirent d'escompter des résistances bien plus élevées, les ingénieurs portèrent la contrainte admissible jusqu'à 8 et 10 bars sans se rendre compte que l'amincissement corrélatif du profil faisait alors apparaître une autre limite de stabilité, résultant de la pression interne de l'eau, dont d'ailleurs ils ne soupçonnaient pas l'existence ou ne mesuraient pas les risques.

Complément :

CIGB – ICOLD. Leçons tirées des accidents de barrages. Paris : CIGB. 1974.

Prim.net. Le risque rupture de barrages [en ligne]. 2007. Disponible sur :

http://www.prim.net/citoyen/definition_risque_majeur/dossier_risque_rupture_barrage/lesevenementshistoriques.htm. (Consulté le 30.03.2008).

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