Une équipe d'investigation fut mise en place par le gouvernement britannique pour étudier les causes de cet effondrement. L'explosion est à première vue la cause de l'effondrement, mais en fait il n'est que l'élément déclencheur et révélateur de défauts sous-jacente.
L'explosion était de faible intensité, générant une pression inférieure à 70 kPa. La tour a été construite dans les années 1960, selon un système de préfabrication béton armé (dit de Larsen-Nielsen), adapté à une construction rapide et à faible coût.
L'étude a montré qu'une pression de moins de 20 kPa était suffisante pour faire glisser horizontalement les murs de façades et les faire tomber. Si l'explosion s'était produite à un étage inférieur, le poids de la structure aurait été suffisant pour que le frottement entre les planchers et les voiles empêche le glissement des parois et la catastrophe aurait pu être évitée.
La défaillance résulte donc d'une conjonction de causes relatives à la conception, notamment :
le fait qu'il n'y ait pas eu d'armature en acier solidarisant les panneaux en béton armé,
que les joints entre murs et sols n'aient pas été conçus d'une manière continue et enfin qu'ils n'aient pas été remplis de mortier, contribuant ainsi à la faible résistance au frottement.
De forts vents et/ou un incendie auraient aussi pu causer un effondrement en chaîne.