L'entité Local (IfcSpace)
La description IFC du local est autonome dans sa définition sémantique et sa géométrie.
C'est par l'existence « des nu de local [1] » (ici 10 qui délimitent le local exemple) que le Local [2] est relié au monde.
Pour permettre de décrire des locaux sous toitures inclinées (sous plafonds rampants), les IFC proposent une méthode de redécoupage des locaux en « demi-locaux », c'est à dire en parties de locaux qui possèdent un plafond composé d'un seul plan incliné.
Votre logiciel saura-t-il gérer ces nouveaux ensembles géométriques ?
Dans le cas contraire, c'est à vous de le faire, avec les commandes existantes.
Le contour au sol se comprend comme intérieur au local, c'est à dire s'appuyant sur le nu intérieur des murs[3].
Si cette opération n'est pas automatisée dans son logiciel de CAO, c'est à l'utilisateur d'établir un « calage » entre le contour et les nus intérieurs des murs qui délimitent tout local.
Le contour au sol d'un local est donc muni d'un ensemble de relations de calage avec les murs, type de composant[4] vertical, tout en étant également en relation directe avec le sol fini, c'est à dire le revêtement[5] de sol, lequel est associé aux dalles[6] de plancher.
On peut envisager des relations analogues entre la sous face de la dalle du plafond.
Si cette mise en place de relation n'est pas obligatoire, la révision 2 des IFC permet dans tous les cas d'exprimer ces dernières relations.
Cependant, si votre logiciel ne transmet pas ces relations dans les fichiers d'échange, comment les logiciels en bout de chaîne, qui n'exploitent que l'aspect relationnel et numérique de la base de données, comme par exemple ceux d'étude de prix ou de calculs thermiques, pourront-ils automatiser leurs calculs ?
Assurément, le logiciel de thermique, et son opérateur, devront ajouter l'information manquante.
Enfin, la dernière révision des IFC adopte les surfaces complexes de parois.