L'architecture des grandes classes d'objets du modèle IFC
La définition du concept IFC limitée à un produit[1] donnée au début de cette unité de cours s'insère donc dans un ensemble descriptif plus vaste de concepts.
Nous sommes en mesure de comprendre à un niveau général comment s'organise l'information technique dans un modèle IFC, à partir de regroupements de concepts :

Ce schéma essaie de rendre compte de l'architecture du modèle. En fait, pour être plus clair, il faut explorer les schémas qui prennent en compte d'une façon explicite toutes les classes d'objets, toutes les relations, toutes les propriétés, et qui explicitent aussi le type particulier de relation entre classes d'objets qu'est l'héritage[2], car c'est elle qui structure véritablement cette masse d'informations. C'est le fil conducteur du modèle.
Mais ces tableaux sont volumineux : plus d'une centaine de pages. D'autre part, ils sont dessinés avec un formalisme qu'il faut avoir étudié (EXPRESS-G[3] pour les schémas statiques de la base de données IFC, et IDEFO[4] - alias SADT [5]- pour exprimer les contraintes temporelles, les processus), "Pour approfondir : les diagrammes conceptuels des IFC en EXPRESS-G".
Ce niveau de détail est l'affaire de spécialistes : les professionnels du bâtiment chargés de modéliser les besoins de la profession en termes de systèmes d'information, les informaticiens, chargés de développer des logiciels compatibles. Nous abordons ce niveau de complexité dans Exemples de schémas conceptuels dynamiques et statiques et Peut-on extraire toutes les vues métiers d'une seule maquette numérique (consacrée au développement des interfaces en ce qui concerne la logique des échanges).