Ressources critiques
Fondamental :
En 2014, l'Union Européenne recense 20 matières premières critiques.
Quatorze d'entre elles était déjà listées en 2011 :
l'antimoine,
le béryllium,
le cobalt,
le spath fluor,
le gallium,
le germanium,
l'indium,
le magnésium,
le graphite naturel,
le niobium,
les métaux du groupe platine,
les terres rares lourdes,
les terres rares légères,
le tungstène.
Six nouvelles matières s'y rajoutent en 2014 : le borate, le chrome, le charbon à coke, la magnésite, la roche phosphatée et le silicium métal.
La liste de ces matières premières a été établie en tenant compte de :
l'importance économique de ces matières,
des risques d'approvisionnement (réserves estimées en baisse,
« monopole »
de certains pays).
La criticité de ces ressources est aggravée par leur faible taux de recyclage et par les difficultés à les remplacer par des matières de substitution.
D'autres matières premières peuvent être considérées comme critiques : l'or, l'argent, le cuivre, le zinc ou l'étain.
Complément : Sécurité d'approvisionnement
L'enjeu, en ce qui concerne ces ressources, est la sécurité de leur approvisionnement car ils sont essentiels au développement industriel, en particulier dans le domaine des technologies innovantes.
Les énergies « vertes »
(photovoltaïque, éolien, véhicules électriques,...) sont également concernées par ces ressources critiques.
Trois pistes sont en général explorées pour assurer cette sécurité d'approvisionnement :
le stockage stratégique (court terme),
la sécurisation de la filière minière (acquisition de mines, contrat d'achat long terme, prospection),
le recours au recyclage (
« mine urbaine »
), à une optimisation des utilisations, à des ressources de substitution quand c'est possible (long terme).
