Introduction
Concernant les réseaux d'assainissement, deux projets ont amorcé des travaux de réflexion mettant en relation des scientifiques et des gestionnaires de réseau :
le projet européen CARE-S « S » pour Sewers (2003-2005),( Saegrov[1],2006) qui a pris la suite du projet CARE-W sur les réseaux d'eau potable
le projet national RERAU, avec :
une première partie sur les réseaux visitables, qui a donné naissance à la méthodologie RERAU-VIS (2002 et 2004)
une seconde partie sur les réseaux non visitables, qui a abouti début 2005 au guide méthodologique communément appelé RERAU « Gestion patrimoniale des réseaux d'assainissement urbains – guide méthodologique » ( Le Gauffre & al.[2], 2004 ).
Par ailleurs, au niveau local, nous avons été sollicité par le Conseil départemental du Bas-Rhin (à l'époque CG67) pour participer à l'analyse de l'inventaire des réseaux d'assainissement qu'il a mené en 2003.
Cela nous a permis de faire la première application de la méthode sur des données à grande échelle ( Werey & al.[3], 2009 ), mais sans application SIG.
Depuis, la méthodologie INDIcateurs de performance pour Gestion patrimoniale des réseAUx d'assainissement – qui s'est terminé début 2010 ( Le Gauffre et al.[4], 2010 , Ahmadi et al.[5], 2013 ) a été déclinée par plusieurs bureaux d'études notamment suite au projet de recherche INDIGAU (2007-2010).
Nous reviendrons plus précisément sur la méthodologie RERAU qui permet une évaluation de l'état actuel du réseau et la priorisation des conduites à réhabiliter.






