Échanger un fichier IFC entre deux partenaires
Votre agence ou bureau d'études a mis en place un logiciel normalisé IFC.
Si votre métier est la conception du bâtiment, le logiciel de CAO est muni d'une double interface de lecture écriture IFC.
Si votre métier concerne le calcul et l'évaluation d'un projet architectural, une interface de lecture suffit dans votre logiciel technique, en vue du premier niveau de l'interopérabilité.
Les métiers de la maintenance et de la Gestion Technique de Bâtiments existants restent dans le cadre de ce premier niveau si l'objectif est seulement la création initiale de leur B de D, cette dernière se comportant alors comme un logiciel de lecture de la globalité du projet.
En effet, quelque soit votre rôle d'acteur dans les échanges, il vous faut d'abord maîtriser le premier niveau des échanges (échanges point à point[1]).
Cet échange peut être à double sens entre deux logiciels de CAO.
Un logiciel de CAO (n°1) servira pour la synthèse. Les autres logiciels de CAO (n° 2), d'éditeurs différents, serviront surtout pour saisir des parties de gros projets, coupés en plusieurs morceaux et sous-traités entre deux agences.
L'ensemble de ces parties sera importé et assemblé sur le logiciel de CAO n°1.
L'échange sera le plus souvent à un seul sens entre un logiciel de CAO vers un logiciel technique ou une base de données de GTP.
Les résultats d'un calcul thermique, d'une vérification de stabilité, d'un calcul de prix peuvent seulement dans un premier temps faire l'objet d'un rapport écrit traditionnel.
Dans ce premier niveau, le retour d'information via les IFC du technicien vers l'architecte pose trop de problèmes pour que l'on puisse envisager de l'automatiser. Il s'agit ici d'échanges partiels qui font encore l‘objet d'études.
L'interactivité du niveau 1 privilégie les échanges dans un seul sens et procure un gain spectaculaire de rapidité, de productivité et de qualité.
Le travail collaboratif et interopérable est atteint bien que mettant en jeu des outils et des méthodes simples.