Les différentes échelles
On ne peut plus, aujourd'hui, envisager la conception d'un bâtiment durable sans analyser son environnement immédiat à l'échelle du quartier ou même de la ville.
A chaque échelle de modélisation on va avoir besoin de maquettes numériques spécifiques dédiées à la coordination des acteurs intervenant à ces échelles.
La maquette numérique globale et multi-échelles peut alors être vue comme un ensemble de « poupées russes» qui vont s'emboîter les unes dans les autres pour offrir de plus en plus de détail au fur et à mesure que l'on avance dans les phases de conception, construction et exploitation des projets.
A chaque échelle, des jeux d'acteurs spécifiques interviennent qui doivent collaborer pour assurer la réussite de l'étape du projet.
Au sein d'un jeu d'acteurs des outils spécifiques doivent être déployés pour assurer la collaboration, en tenant compte de la particularité de ces acteurs qui peuvent avoir des capacités et des connaissances des pratiques de la construction et des phénomènes physiques très disparates.
Exemple :
Les acteurs politiques vont s'intéresser à l'aménagement du territoire et ont besoin d'une représentation qui représente les principaux centres d'intérêt de la ville et leurs axes d'interconnexion.
Les citadins ont besoin de se rendre compte de l'impact d'un projet d'aménagement, à leurs échelles de « piéton » ou d'automobilistes.
Les architectes et urbanistes ont besoin de représenter et mettre en valeur leurs projets par rapport au site immédiat.
Les BET et les économistes ont besoin de « désosser » les projets des architectes pour en valider les qualités techniques et s'assurer de leurs faisabilité et rentabilité.
Les industriels des produits de constructions ont besoin de détailler leurs solutions, quasiment au niveau mécanique, pour mettre en valeur leurs qualités techniques.
