Correspondance entre les objets appartenant aux « pleins » et aux « vides »
Sont surtout concernées les entités murs (pour les « pleins »), à mettre en correspondance avec les locaux ou espaces clos (pour les « vides »). Mais si les propriétés des composants "plaques, ou parois" sont isotropes, on rencontrera le même problème de correspondance pour les toitures et planchers, avec les mêmes espaces clos.
On peut en effet réduire le problème de la transformation d'un type de représentation vers un autre à celui de la correspondance entre les différentes classes objets appartenant à chaque représentation. On l'a vu, cette correspondance est assurée si on peut décrire des relations de voisinage topologique et géométrique entre ces types d'objets. Par exemple,
la représentation COMPOSANTS[1] contient des murs, représentés topologiquement par des axes en plan, et des faces filaires en 3D (le plus souvent verticales).
la représentation NUS D[2]E LO[2]CAUX[2] contient des facettes filaires enveloppes des locaux intérieurs et des façades. Ce sont des plaques sans épaisseur.
la représentation AXES DE STRUCTURE[3] contient lui aussi des faces filaires en 3D, mais se ne sont pas les mêmes. Elles définissent une représentation topologique des composants du bâtiment (les pleins), mais aussi des espaces (les locaux, vides).
Résoudre la communication d'un projet décrit dans une représentation graphique, vers une autre, revient à déduire et construire par des règles simples le type de composant manquant.
Par exemple, il faut traduire les murs COMPOSANTS[1] en entités AXES DE STRUCTURE[3], (axes linéaires et facettes) à l'aide d'une procédure automatisable.
A priori, cela paraît possible, comme dans cet exemple simple :