L'essentiel
Résumé
Historiquement, la complexité croissante des projets de construction, conjuguée à un besoin de construire rapidement et à grande échelle lors de l'après guerre, ont largement conduit à la spécialisation progressive des acteurs du secteur, renforçant le besoin de communication et d'interopérabilité. Aujourd'hui, face aux enjeux du développement durable, l'interopérabilité apparaît également comme une des clés vers la conception systémique et concourante du bâtiment. Les bénéfices à court et moyen termes sont de multiples natures, profitent à la qualité, à l'évolution des méthodes de travail et représentent des économies substantielles pour la profession. Pourtant, les bénéfices attendus ne doivent pas occulter les difficultés opérationnelles actuelles : hétérogénéité des formats d'échanges, multiplicité des logiciels et des interfaces. .
Prise de conscience
Il ne suffit plus aujourd'hui d'être un bon professionnel à l'intérieur de son métier. L'évolution des méthodes du secteur en faveur de la qualité globale impose l'interopérabilité, c'est-à-dire la capacité de communiquer, donc partager, les données et les résultats techniques de la partie du projet étudiée, sous une forme compatible avec les outils informatiques des autres partenaires. La compréhension des difficultés actuelles et des bénéfices (dont financiers) de l'interopérabilité est nécessaire pour s'engager dans l'utilisation d'un modèle conceptuel[1] unifié et exploiter ce qui s'avère être de véritables gisements économiques.
