Réseaux et sous-réseaux
Les réseaux sont de plus en plus divisés en sous-secteurs. Les raisons peuvent être multiples.
Il y a deux types de partition :
Partition hydraulique : l'objectif est alors d'avoir des zones de pression homogènes
Partition d'exploitation :
pour subdiviser un réseau en sous-réseaux afin de maîtriser par comptage les flux entrants et sortants
pour déterminer une variabilité spatiale de la demande et des fuites
Fondamental : Partition hydraulique
Des différences importantes d'altitude mènent à des pressions importantes dans les zones basses.
En effet, le (s) réservoir (s) impose (nt) une altitude de l'eau et une topographie basse donnera ainsi des pressions élevées.
Aussi le réseau sera-t-il partagé en quelques zones dont les pressions seront similaires : une zone associée à chaque réservoir indépendant ou des zones dont la pression est contrôlée à l'entrée par des régulateurs de pression.
On parlera souvent de bas, moyen et haut service, par exemple.
Si les zones sont plus nombreuses, les noms se réfèrent à la toponymie.
Exemple :
Fondamental : Partition d'exploitation
Cette partition est appelée sectorisation. Les points de passage d'un secteur à l'autre sont équipés en comptage.
Ainsi il est aisé d'une part de faire un bilan de flux en entrée et en sortie et d'autre part de déterminer le volume d'eau mis en distribution sur le secteur étudié. Une comparaison avec les volumes vendus aux clients permet alors d'estimer les volumes d'eau perdus.
Ces sectorisations apparaissent dans des politiques de réduction des fuites.
Il est de coutume de concevoir des secteurs de linéaires de tronçons comparables.
Cependant, cette approche est tempérée par une pondération par rapport à la demande, si celle-ci est très variable d'un point de vue spatial.