Historique, vocabulaire, perception
CoursOutils transverses

Références

1

A. Villemeur, Sûreté de fonctionnement des systèmes industriels, Eyrolles, 1988.

10

Un des premiers objectifs quantifiés de risque a été proposé juste avant la seconde guerre mondiale par Sir Alfred Grenville Pugsley, dans le domaine de la fiabilité des avions, en demandant que, « en considérant toutes les causes de pannes susceptibles d'entraîner un accident », le taux d'accident ne puisse dépasser 10-5 par heure, dont 10-5 par heure pour des causes liées à la structure de l'avion (Lannoy, 2008).

2

Terminology: basic terms of disaster risk reduction, ibid.

3

Guide 73 de l'ISO/IEC ibid.

4

Guide 51 de l'ISO/IEC « Aspects de sécurité – Directives pour leur inclusion dans des normes », 1999.

7

Le choix de la période de retour des actions a été fixée par la Loi, ce qui ne manque pas de poser aujourd'hui de nouveaux problèmes. Les progrès des recherches menées depuis les années 50 révèlent qu'en fait, les probabilités ne sont pas identiques pour toutes les régions des Pays-Bas et que certains citoyens sont donc soumis à un risque plus élevé que d'autres. Il faut donc convaincre les parlementaires de modifier les textes de loi pour harmoniser la sécurité effective [Van Gelder et al., 1999].

8

A partir de 1977 d'autres commissions furent chargées de repréciser les risques d'inondations liés aux crues du Rhin. Une période de retour de 1 250 ans fut choisie. Le niveau de sécurité est défini dans une loi (flood protection act), dans laquelle sont données, pour chacune des 53 régions géographiques, les fréquences de submersion des digues (plus faciles à estimer mathématiquement que les fréquences d'inondation). Les niveaux de sécurité définis dans les premiers textes imposaient des travaux d'aménagement et de surveillance que la population a fini par juger trop contraignants. Le niveau de sécurité recherché dut alors être revu à la baisse, l'approche purement économique ne suffisant pas [Wind, 1999].

9

On pourrait faire la même réflexion à propos des accidents routiers. Une culture du risque doit être à la base d'une politique de prévention routière : l'accident ne peut être considéré comme un épiphénomène isolé, imprévisible. Il faut au contraire en analyser les causes, les scénarios, de manière à en réduire la fréquence, la gravité.

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