L'essentiel
Résumé
Dans un contexte de concurrence nationale et internationale, les bureaux d'études, les services étude d'entreprise ou les constructeurs sont en recherche permanente de productivité et de qualité. Amélioration des prestations, maîtrise des coûts de conception et de production... l'objectif est clair : amélioration de la compétitivité.
L'interopérabilité apparaît clairement comme l'un des facteurs clés de succès. Cependant, elle n'est pas directe à partir du modèle BIM du bâtiment. Et si le BIM centraliser la plupart des informations nécessaires aux vues métier, il demeure indispensable de pourvoir en extraire des représentations spécifiques, adaptées aux besoins des outils de simulation métier.
Prise de conscience
Les exemples d'échanges normalisés IFC[1] qui sont ici présentés illustrent l'état de l'art à un moment donné.
Ils sont susceptibles d'être rapidement obsolètes du fait même de la progression rapide des développements des éditeurs de logiciels techniques et de l'évolution permanente de la technologie innovante du B[2]IM[4][3][2] et des IFC.
Il appartient aux enseignants de mettre à jour chaque année les illustrations de cette unité de cours, prestation qui constitue une auto-formation complémentaire apportant la garantie d'un enseignement et de travaux pratiques de qualité. Notamment, l'enseignant pourra imaginer facilement des exercices en utilisant les visionneuses IFC gratuites citées en fin du chapitre « les visionneuses IFC » de ce module.
Ces exemples relèvent de scénarios qui offrent une réponse nouvelle aux enjeux du développement durable. Grâce à la maquette numérique, une approche intégrée de la construction en terme de performances environnementale et énergétique, de calcul de structure, de compétitivité économique et de gestion du patrimoine semble enfin possible en minimisant les saisies redondantes de données durant les échanges. L'expérience montre ainsi que le BIM favorise le recours à des logiciels d'évaluation du projet dès le début de la conception ce qui est indispensable pour répondre aux enjeux du développement durable.
Pour bénéficier des apports de cette technologie , il est nécessaire d'adopter les logiciels et outils certifiés d'import et export des IFC et de suivre les évolutions des révisions IFC.
Le recours à des visualiseurs ou visionneuses IFC est très important lors de ces échanges car ces outils vous permettront de contrôler, voir renseigner votre projet pour une évaluation particulière ou simulation donnée pour laquelle un partage de la maquette numérique n'est pas encore envisageable.