L'essentiel
Résumé
Entreprise ou profession libérale, chaque partenaire d'un métier de la construction doit être capable de s'insérer dans une équipe pour un travail collaboratif[1] en utilisant les outils informatiques normalisés. Conditions préalables pour que la collaboration devienne interopérable.
Adopter la norme d'échange de données du projet IFC et la maquette numérique BIM est donc obligatoire pour réussir la mutation des métiers du bâtiment.
C'est une question de survie à moyen terme pour nos agences d'architecture, et BET, et à plus long terme pour nos entreprises de construction.
L'investissement technologique n'est pas important, pas plus que l'effort intellectuel pour acquérir les compétences nécessaires.
La mutation dépend surtout d'autres facteurs, socioprofessionnels :
notre capacité à modifier nos habitudes méthodologiques vers plus de rigueur pour communiquer (structurer l'information du projet),
notre volonté de décloisonner son métier par le partage de l'information technique dans une attitude collaborative.
Prise de conscience
Chaque partenaire doit saisir l'opportunité d'investir immédiatement dans cette mise aux normes de son outil et de ses méthodes de travail, puisque les premiers bénéfices à en retirer sont d'abord immédiats.
La rentabilité maximum se met ensuite en place progressivement par un mouvement collectif de modernisation et de normalisation des pratiques.
Objectifs pédagogiques
Compréhension des bénéfices immédiats de l'interopérabilité pour la maîtrise d'œuvre et d'ingénierie ;
Apprendre à normaliser des projets de bâtiment.